L’année 2005 a vu la communauté des historiens se dresser contre l’adoption récente de lois mémorielles susceptibles d’entraver leur liberté de chercheurs. Leur démarche était-elle justifiée ? Est-il possible de faire le tri des différentes lois incriminées et comment ? Est-il légitime de rejeter toute intervention de l’Etat dans la qualification des faits historiques ?
Le dimanche 11 février 2007 de 17h00 à 18h30 - salle Pierre Bourdieu
Avec
animateur du débat : Nicolas Journet, journaliste au magazine Sciences Humaines
Jean-Pierre Azéma, professeur à l’Institut d’études politiques de Paris, pour Jean Moulin face à l’histoire, Editions Flammarion, 2004
Sévane Garibian, juriste, « Pour une lecture juridique des quatre lois ‘mémorielles’ » dans Esprit, février 2006
Gilles Manceron, vice-président de la Ligue des droits de l’Homme, pour La colonisation, la loi et l’histoire, Editions Syllepse, 2006
René Rémond, professeur émérite des universités, président de la Fondation nationale des sciences politiques et membre de l’Académie française, pour Quand l’Etat se mêle de l’Histoire, Editions Stock, 2006