Freud est-il le précurseur des neurosciences ou bien a-t-il au contraire cherché à dégager la psychanalyse de cette voie biologique ? Alors qu’elles ont aujourd’hui le vent en poupe et défendent de nouvelles conceptions de l’inconscient, quelles attitudes doivent adopter les psychanalystes à leur égard : défiance absolue, dialogue ? L’enjeu n’est-il pas, dans tous les cas, de préserver l’avenir et la spécificité de la psychanalyse ?
Le dimanche 11 février 2007 de 17h00 à 18h30 - salle Michel Foucault
Avec
animatrice du débat : Magali Molinié, psychologue
Pierre-Henri Castel, chargé de recherches CNRS et membre de l’Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques (ENS/ université paris 1, pour A quoi résiste la psychanalyse ?, PUF, 2006
Lionel Naccache, neurologue à l’Unité de Neuro-imagerie cognitive (CEA) pour Le nouvel inconscient. Freud, le Christophe Colomb des neurosciences, Odile Jacob, 2006
Gérard Pommier, psychanalyste, pour Comment les neurosciences démontrent la psychanalyse, Flammarion, 2004