Dimanche 24 novembre, 16h-17h, Auditorium

La mondialisation libère les uns et oppresse les autres. Et dans cette partition du monde, chacun est renvoyé à une identité prétendument essentielle et « vraie ». D’où un véritable « piège identitaire », négation de l’autre et de sa subjectivité, parfois justifié par l’anthropologie – à l’opposé de sa vocation humaniste et critique. Face à ce défi, le regard contemporain sur le monde doit être repensé, en dépassant le relativisme culturel et ses « ontologies » identitaires.

Michel Agier est ethnologue et anthropologue, directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement et directeur d’Études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). Ses recherches portent sur les relations entre la mondialisation humaine, les conditions et lieux de l’exil, et la formation de nouveaux contextes urbains.

Bibliographie sélective

 La condition cosmopolite, paris, La Découverte, 2013

 L’Afrique des banlieues françaises (avec R. Bazenguissa Ganga), Brazzaville, Nsanga-Mvimba, Paris, éditions Paari, 2012

 Le couloir des exilés. Être étranger dans un monde commun, Bellecombe-en-Bauge, éditions du Croquant, 120 p., 2011

 (avec Sara Prestianni), Je me suis réfugié là ! Bords de routes en exil, Paris, éditions Donner lieu, 126 p., 2011.

 Esquisses d’une anthropologie de la ville. Lieux, situations, mouvements, Louvain-la-neuve, Academia-Bruylant, 160 p. 2009.

 Des camps de réfugiés au gouvernement humanitaire, Paris, Flammarion, 350 p., 2008